Journaliste à l’Agence France Presse depuis 2000, Grégoire Lemarchand (@greglemarchand) a débuté à la rubrique football du service des sports. En 2006 il travaille pour le bureau de Rome. Il suit l’activité sportive italienne et couvre les événements sportifs se déroulant dans la péninsule ainsi qu’à l’étranger.
Depuis octobre 2010, il s’est spécialisé dans les médias. Il est très actif sur les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Google+, mais aussi sur des outils comme Devant la Télé.com. Il interviendra aux Entretiens en tant que journaliste mais également comme spécialiste des médias. Grégoire Lemarchand expliquera en quoi le modèle de l’AFP a été bousculé par l’arrivée des réseaux sociaux et en particulier de Twitter.
Selon lui, le temps où le journaliste d’agence savait tout, avant tout le monde, est révolu. L’information se trouve très rapidement sur Internet. L’agencier doit donc travailler avec cela, notamment par le biais des réseaux sociaux. Le meilleur exemple est Twitter. Les internautes peuvent y trouver une foule d’informations, sur un grand nombre d’événements. Les récentes révolutions du monde arabe en sont une bonne illustration. Le journaliste peut l’utiliser de manière complémentaire.
Cependant, rien ne peut remplacer la hiérarchisation de l’information qui est l’un des aspects fondamentaux du journalisme d’agence. Grégoire Lemarchand regrette que certains de ses confrères estiment que Twitter manque de sérieux. Le travail de l’agencier reste, selon lui, d’être fiable à 100%, mais le réseau social n’est pas un obstacle tant que s’opère une démarche de sélection.
Les agences comme les journaux doivent s’adapter aux nouveaux modèles et outils. Reste à savoir comment.