Les nouvelles formes de publi-reportage, transformées en revenus incontournables pour Minute Buzz ou BuzzFeed, décloisonnent l’information de la publicité. Comment utiliser le brand content sans remettre en question sa déontologie journalistique?
Vendre, vendre encore et toujours. A travers les réseaux sociaux, de nouveaux sites internet ont fait leurs apparitions. Minute Buzz, le plus célèbre d’entre-eux, est constitué de la manière suivante: des infos insolites, des détournements d’images et des chroniques sur la vie d’aujourd’hui avec des visuels de chats. Le but de cette ligne éditoriale est de divertir la génération “internet” avec du contenu léger et qui leur parle. Une occasion en or pour les agences de publicité. Les annonces sont omniprésentes sur ces sites. Et même s’ils ne sont pas visibles, les messages des articles laissent des traces dans la mémoire des lecteurs. Faire passer un message publicitaire avec un article, on appelle ça le brand content.
Certains spécialistes estiment que le lecteur pourrait confondre ce genre avec la pratique journalistique. Il faut savoir que les sites vivent de la publicité. Les articles sont forcément orientés. Ils relèvent davantage du communiqué que d’articles de presse. Mais alors, comment éviter la confusion lorsque se mêlent journalisme et brand content ?
Amaury de Rochegonde, journaliste au magazine Stratégies, va tenter d’éclaircir cette question vendredi matin, lors d’une table ronde intitulée : “Y a-t-il un risque de confusion des genres quand brand content et journalisme se côtoient ?” Ses invités : Benoit Campagne, rédacteur en chef de l’Express VotreArgent, Cyrille Frank, consultant/formateur médias pour Médiaculture/Médiacadémie et Stéphane Martin, directeur général de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) se réunissent ce vendredi 17 octobre de 9h30 à 11h00 à l’Arsenal de Metz pour réagir sur le sujet.
Pour en savoir plus sur le sujet : c’est par ici !
Guillaume Béars, Sarah Belnez , Sarah Cotton, Alexandre La Monaca