Synaps : une plongée particulière dans le souvenir


« Vous êtes entrés dans le cerveau. Vous allez accéder à la mémoire » : une invitation que propose Synaps aux internautes. Ce documentaire interactif de Yaël André, publié sur Arte en Mai 2014, promet un voyage pour “retrouver ses souvenirs perdus”.

Il propose de recomposer sa mémoire en choisissant et assemblant des images tirées de rushes du film “Quand je serai dictateur” d’André.

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Une fois sur le webdoc, l’image d’un grand cerveau nous accueille, accompagnée d’une voix off féminine. Une couleur noire envahit l’écran, cassée par des couleurs jaunâtres virant au sépia.

Une petite icône sous forme de cerveau reste affichée en permanence en haut à droite. Elle est cliquable et mène vers un menu des grands thèmes et sous-thèmes du webdoc.

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En naviguant parmi ces thèmes, l’internaute peut retrouver des images qui pourraient lui être familières et lui rappeler ses propres souvenirs. Premier jour d’école, les séances de jeux avec les amis dans la rue, première virée à la plage etc. Ainsi, il peut cliquer sur ajouter en haut s’il trouve que le souvenir sur la vidéo lui est familier. Il peut continuer à choisir d’autres séquences jusqu’à la création de son propre film de souvenirs.

L’étape finale consiste en ajouter une musique pour accompagner le film ainsi que de lui donner un titre. A la fin, on a une sorte de carte postale vidéo qu’on peut envoyer par mail aux amis et proches.

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Une catégorie fait aussi partie du webdoc, appelée “mémoire commune” et comporte tous les films créés pas tous les internautes, que tout le monde peut regarder et voter.

Synaps, c’est aussi :

  • 400 scènes de souvenirs
  • 2H de Super 8 archivées ( Super 8 : format de film cinématographique, lancé par Kodak en 1965 pour le cinéma amateur )
  • 4 thèmes
  • 19 sous-thèmes
  • 64 minutes de musique

Points forts :

  • Le design est bien adapté à la thématique.

Points faibles :

  • Une finalité pas très satisfaisante.
  • Le webdoc ne transmet pas d’informations.
  • Les souvenirs ne parlent pas forcément à tous les âges, puisque ce sont des rushes des années 40!